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L’Amazonie

mercredi 19 juillet 2006 par Madclicker


l’Enfer du Mitovirus

1 Histoire

1.1 Les origines

Depuis le 21ème siècle, la surexploitation des ressources amazoniennes et la prise d’importance du sucre pour remplacer les réserves pétrolières raréfiées ont conduit les agronomes à tenter des expériences d’Organismes Génétiquement Modifiés de plus en plus sophistiquées pour obtenir des générations de cannes à sucre toujours plus résistantes et toujours plus productives.

1.2 Le mitovirus

La politique du tout OGM connaît ses limites lorsque les agronomes s’aperçoivent de la rapidité d’évolution et de mutation des parasites des canes. L’expérience est tentée de construire un virus commensal des cellules de la plante pour lui permettre de muter à chaque réplication afin d’améliorer sa capacité d’adaptation et de défense. Ce virus a pour nom mitovirus. L’expérience est un immense succès et les plantations de canes de tout le Nord Est permettent bientôt de produire de l’alcool pour faire tourner les vieux moteurs à essence du continent américain.

1.3 La contamination

A la suite d’un grand incendie de plantation, les débris de ces canes adaptatives ont été dispersés dans la forêt sur des dizaines de km2. Deux mois plus tard, les scientifiques ont commencé de constater les changements majeurs survenus dans la végétation… Le mito-virus s’est associé avec la flore sauvage qui est devenue incontrôlable. Les cycles bi annuels de la végétation sont devenus plus rapides et la forêt s’est mise à tout recouvrir. Aujourd’hui, la plupart des plantes ont une vitesse de croissance impressionnante : la nature est devenue particulièrement dense et agressive.

1.4 L’exode

Toutes les villes et villages de faible importance ont du être évacués par la population qui ne pouvait plus retenir la végétation. La population de la région a diminuée de 70% en 10 ans. Seule les grandes villes, retranchées derrière des murs de verre et entourée d’un glacis régulièrement brûlé et arrosé d’herbicides sont encore vivables.

La population s’est concentrée dans des gigantesques bidonvilles, cumulant tous les problèmes (insécurité, pauvreté, hygiène…).

1.5 La reprise

Depuis, la situation s’est stabilisée, les grands planteurs du nord-est du pays ont conservé leurs exploitations au prix de gigantesques efforts de cloisonnement d’avec la flore locale mais les prix des carburants et la productivité énorme des canes le permet. Toute la zone des fleuves est dépeuplée, seules y survivent les tribus indiennes qui ont retrouvé un environnement suffisamment riche pour subsister et arrivent même a tirer profit des mutations des plantes.

2 Géographie

2.1 Climat

Une saison. Chaud et humide, chaque journée est ponctuée d’une pluie très intense de 17h00 à 18h00 : la Chùva.

2.2 Découpages géographiques

- Zone Nord-Est (Nordeste) : Couverte de grandes plantations de cane à sucre protégées par des herbicides puissants autour des champs. Les exploitants habitent dans de grandes villas-bunkers. Les travailleurs agricoles sont regroupés dans des corons souterrains munis de SAS de désinfection. Les quelques routes et voies ferrées sont entretenues quotidiennement par des entreprises de désinfection/déforestation qui sont florissantes.

Zone côtière : Le long des côtes se trouvent les grandes distilleries dans les zones relativement faciles à préserver de la végétation (plages et projections off-shore de complexes industriels). Les habitants de la zone côtière vivent dans des bidonvilles sur pilotis au bord de mer qui sont régulièrement menacées par les tempêtes tropicales.

- Zone forestière (Amerzone) : La forêt vierge a repris ses droits ; la végétation est incontrôlable et les seules voies de communication sont les fleuves. Les tribus indiennes qui périclitaient prospèrent aujourd’hui dans un environnement hostile qu’elles ont appris à maîtriser. Elles exercent un contrôle total sur tout ce qui passe sur les fleuves.

- Zones urbanisées (Manaus, Bogota, Caracs, Cayenne, Quito) : Les villes fermées disposent de tous les moyens de communication et des technologies les plus avancées. Ce sont des villes très contrôlées où ne rentre pas qui veut.

Elles sont entourees de gigantesques bidonvilles construits sur les terres traitees au defoliant, les mutations y sont nombreuses.

2.3 Capitale

Manaus, 30 Millions d’habitants. Mais toutes les villes sont des « cités-états ».

2.4 :Démographie

240 000 000 d’habitants (dont environ 180 000 000 habitants des bidonvilles et 13 000 000 d’indiens), Stable.

Les nombreux agents chimiques répandus dans le cadre de la lutte contre la végétation ont fortement pollués l’environnement, et les mutations y sont fréquentes.

2.5 Faune / flore

Flore : exubérante à croissance rapide et à capacité d’adaptation aux agressions exceptionnelles. La flore a recouvert la plus grande partie du nord-est du continent depuis l’intégration du mitovirus. Les développements anarchiques sont contenus au Nord par l’action menée par les Etats-Unis à Panama ; au sud par la barrière de purification entretenue par l’Argentine. Cependant, les perturbations induites dans le cycle de vie de la plante ne lui permettent plus de se caler sur un cycle de saisons et celles-ci n’arrivent pas à se développer en milieu tempéré.

Faune : très riche et abondante, dopée par le cycle de vie des végétaux. Au cœur de la forêt, le virus MitoV aurait muté et a été identifié par des entomologistes chez certaines espèces d’insectes détritivores.

3 Politique

3.1 Gouvernement

Pas de pouvoir organisé pour l’ensemble de la région. Dans les villes le pouvoir est détenu par les maires. Le maire est élu au suffrage indirect par des grands électeurs qui sont le plus souvent nommés par lui-même aux postes de responsabilités qu’ils occupent dans l’administration. Le pouvoir du maire de Manaus est soutenu par son immense fortune personnelle acquise avant l’exode par investissement dans la société MitoV Ltd. Dans les villes, les élus sont à la solde des corpos, la corruption des élus et des électeurs étant un fait généralisé.

3.2 Groupes d’influence

Cartel de Médélin : Devenu une nébuleuse de sociétés, le cartel exploite ses réseaux anciennement souterrains au grand jour. C’est lui qui assure l’exportation des substances stimulantes diverses partout dans le monde.

Le cartel possède de nombreuses banques et sociétés pharmaceutiques ayant pignon sur rue dans le monde entier.

Agro-technocrates : C’est une association de chercheurs en agronomies qui regroupe tous les scientifiques qui ont participé au projet de mito-virus et dispose d’une influence considérable. Le Président de ce groupe, Don Martinez, est aussi celui de la société MitoV Ltd.

Conseil des Tribus unifiées (CTU) : Les tribus indiennes ont commencé d’avoir des relations politiques et commerciales avec le pouvoir lorsque les vertus du Guarana sont devenues indispensables pour soutenir le moral et la bonne santé des travailleurs agricoles dans les plantations. Les tribus se sont alors regroupées en conseil qui envoie un représentant permanent à Manaus. Ce représentant est chargé d’organiser les relations commerciales et politiques entre les indiens et la population « civilisée ». Les tribus indiennes contrôlent les voies fluviales et exercent un monopole sur toutes les substances de la foret.

Evolutionnistes : C’est un groupe diffus de jeunes exaltés, de scientifiques dissidents et d’agriculteurs nostalgiques d’avant « l’accident ». Ce groupe est interdit par la loi mais continue d’agir dans les zones côtières et à Manaus où il répand des tracts, mène des actions de sabotages des dispositifs de déforestation, etc. Leur Leitmotiv est de laisser en état les choses et de ré-apprendre à vivre avec la nature. La branche intellectuelle de groupe est constituée de chercheurs en biologie végétale et en génétique qui essaie de modéliser ce que pourrait être les théories de l’évolution en incluant le mitovirus dans les paramètres de réflexion.

Compagnies du bois : Les compagnies du bois sont florissantes, elles sont toutes en relations commerciales avec la Panamean Transportation Corp. Les ouvriers agricoles y travaillant sont exploités et sous payés mais les conditions de travail sont meilleures que dans les distilleries.

Distilleries : 2 corpos contrôlent toues les distilleries et s’y livrent une guerre sans merci. Les conditions de travail sont effroyables (chaleur, humidité, taux d’alcool dans l’air), le taux de mortalité des ouvriers est très important et les populations y travaillant sont chroniquement alcooliques.

Principales Corpos

MitoV Ltd, Silver World, Riffle Corp, Azakura.

3.3 Relations internationales

3.4 Puissance militaire

Déclinante, l’armée régulière a disparu au profit de milices privées employées par les industriels ou les gouvernements locaux.

3.5 Appareil judiciaire

Pas d’appareil judiciaire en propre ; la justice est dispensée par celui qui détient le pouvoir : la ville, la corpo, les tribus, le gang local, etc.

4 Économie

4.1 Ressources

L’alcool de cane transformé en biocarburant, le Guarana et ses dérivés ainsi que différentes substances issues de la forêt, l’élevages de bovins et enfin le bois modifié MitoV.

4.2 Exportations majeures

Alcool de cane : Excellent substitut des carburants fossiles l’alcool permet de faire fonctionner les moteurs à explosion.

Guarana : Baie contenant un mélange d’alcaloïdes qui en fait un puissant stimulant. Il est utilisé aussi en médecine traditionnelle pour guérir de nombreux maux. Parfois mélangé avec la feuille de coca pour en faire un stimulant encore plus puissant ou encore utilisé pour ses vertus aphrodisiaques, les graines contenant des substances tonico-nervines qui agissent sur les centres nerveux encéphaliques en provoquant une stimulation érogène.

Cocaïne et dérivés : Avec l’apparition de la matrice, de nouveaux besoins de stimulants et d’anxiolytiques sont apparus ; le cartel y pourvoit pour la plus grande part.

Bois : Peu coûteux et de très bonne qualité, le bois amazonien est exporté dans tous les pays incapables de faire respecter l’embargo sur les végétaux modifiés au MitoV.

4.3 Importations majeures

Produits techniques et herbicides.

4.4 Alliances commerciales

4.5 Niveau technologique

Elevé dans les zones industrialisées ou urbaines, très faible partout ailleurs. Les armes y sont très répandues. Il y a une prohibition des armes pour les travailleurs agricoles et les ouvriers des distilleries comme au temps de l’esclavage. L’art martial / danse (capoiera) est très pratiqué dans ces populations.

5 Société

5.1 Organisation sociale

Oligarchie contrôlée par les grandes compagnies d’exploitation des ressources.

5.2 Culture/ Éducation

Le niveau culturel est globalement faible, sauf pour l’élite qui accède aux capacités de la matrice et se dote d’une culture classique d’influence americaine. Les tribus indiennes ont repris la culture de leurs ancêtres et y sont farouchement attachées ; c’est la coutume et la tradition qui tient lieu de loi. Toute l’éducation est dispensée par le biais de la matrice ou en finançant des études à l’étranger. Manaus dispose cependant d’une université de pointe en bio-technologies et un très gros centre de recherche en chimie organique est implanté à Bogota.

5.3 Religions

Mélange de religion catholique et d’animisme, l’imprégnation religieuse est forte dans toutes les couches de la population. Nombreuses églises parallèles, financées par les corpos

5.4 Langues

Anglais, Portugais, Espagnol et Tupi. Quelques dialectes indiens ne sont pas modélisés dans les traducteurs instantanés.

5.5 Niveau de violence

Très élevé ; dans les zones d’exploitation de la cane le niveau de violence est plus faible mais des révoltes ouvrières périodiques sont matées dans le sang par les milices privées.


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